jeudi 19 février 2015

W3, Le Sourire des pendus
Jérôme CAMUT et Nathalie HUG

         

QUATRIEME DE COUVERTURE

Lara Mendès, jeune chroniqueuse télé, enquête sur le marché du sexe et ses déviances. Elle disparaît sur un parking d'autoroute...

Désemparés par la lenteur de l'enquête, ses proches reçoivent le soutien de Léon Castel, fondateur d'une association de victimes.
Sa fille Sookie, policière hors norme, a enquêté sur une triple pendaison qui semble liée à cette affaire.

Qui a enlevé Lara ? Pourquoi ? Où sont passés ces enfants et ces jeunes femmes dont les portraits s'affichent depuis des mois, parfois des années, sur les murs des gares et des commissariats ? Réseaux criminels ou tueurs isolés ? 

Partout, le destin d'innocents est broyé sans pitié.
Ils auront bientôt une voix : W3.

J'EN DIS QUOI ??? 

 Eh bien j'en dis que c'est ... Une BOMBE ! Je viens de refermer une bombe, et je suis déjà au bord de la syncope dans mon impatience de lire le tome 2  de cet excellent thriller. Whaou !!! Il y avait longtemps quand même, bien que j'ai lu de très bonnes choses dernièrement (j'arrête pas de vous bassiner avec Gardner et Giebel entre autres)
Dans ce pavé génialissime, les personnages abondent, des personnages presque aussi passionnants que l'histoire, qu'ils soient vivants ou morts, d'ailleurs. Passionnants parce que héros et héroïnes, dans tous les sens du terme, comme Lara Mendès, Valentin, son petit frère, adolescent de 17 ans même pas craignos, Arnault et Egon, les célébrités homosexuelles... Puis il y a Léon et son drôle de copain Hervé, l'innocent de service; il y a Sookie, la fille adoptive de Léon, la flic black qui déraille (même si son système de boîtes spirituelles est un peu lourd quelquefois), Yenna, la très jeune séductrice délinquante. Il y a aussi Solange (alias Serena, la reine du porno), Joe Lieras, le policier un peu ambigu comme le psychiatre, le docteur Mariani (vivement le tome 2 pour savoir exactement ce qu'il en est d'ailleurs!), on trouve aussi Ilya Kalinine (mais c'est qui lui au juste ??!!), et il y a tous les autres. Bref, c'est fabuleux !
Alors, savoir que le tome 2 est déjà en vente (depuis peu), ça démange ! mais vraiment !
En attendant, je pourrais peut-être m'attaquer à la tétralogie précédente de ces deux auteurs qui se sont si bien trouvés : Prédation, Stigmate, Instinct et Rémanence. Exact ! même les titres sont déjà plein de promesses ! 
Pfff !!! Je vous assure, pas de tout repos une vie de lectrice insatiable ! 

mardi 17 février 2015

Arrêtez-moi, Lisa GARDNER


QUATRIEME DE COUVERTURE:

Que feriez-vous si vous connaissiez le jour et l'heure exacts de votre mort ? Le 21 janvier à 8 heures précises, dans 4 jours, Charlie Grant est certaine d être assassinée. Comme ses deux meilleures amies. Et elle souhaite que ce soit l'inspectrice D.D. Warren de la police de Boston qui se charge de l'enquête.
Prise par la traque d'un tueur de pédophiles, D.D. accepte à contre coeur. Mais au fur et à mesure qu'elle plonge dans le passé de la jeune femme, son instinct lui souffle qu'elle lui cache quelque chose...

ET J'EN DIS QUOI ?

          Voici donc le petit dernier de Lisa Gardner. Bon, le souci (de taille!), c'est que je ne lis pas ses romans dans l'ordre; je les ai découverts par hasard de fouinerie à la bibliothèque. Et c'est un peu dommage car Lisa Gardner fait appel à tout un tas de personnages récurrents. Ses protagonistes, bien sûr, D.D. Warren et sa troupe, mais également des personnages secondaires. Cependant, malgré ce désordre de lecture, on constate une évolution de son enquêtrice. Dans Arrêtez-moi, D.D. est devenue maman. ENORME !!! Comment vous dire ...? Allez, D.D. est devenue calme, presque apaisée... Oserai-je dire "humaine"?  Et pourtant, elle est une de plus confrontée à une affaire des plus glauques où; justement, les enfnats sont les premières cibles. La femme (puisqu'il y en a souvent -toujours?- une) dont il est question ici (en dehors de D.D.) est une fois de plus une victime (ou coupable ? Faut lire ! ) mais dotée de forces nées de ses faiblesses. Et comme d'habitude, l'auteure nous livre des chapitres où elle donne la voix à cette jeune femme, à la première personne. Et lorsqu'il s'agit de D.D., on retrouve toujours la troisième personne. J'aime beaucoup ce jeu sur les narrateurs, sur l'entrée dans la tête de ces différents personnages, de manière différente en fonction de l'émetteur. Ces personnages deviennent réels. Et comme D.D. (mais sans doute est-ce la volonté de Lisa Gardner, et là, elle a réussi son coup ! ), j'apprécie énormément ce personnage victime-wonder-woman, Charlie.
           Ainsi, voici venir à vous un avis peu objectif, dans la mesure où Lisa Gardner figure dans ma liste d'auteurs à lire dans leur intégralité. Seulement, c'est mon avis. Et ici, je peux dire ce que je veux. D'ailleurs, je suis peut-être la seule à me (re)lire !!  Tant pis, tous les moyens sont bons pour partager, même avec soi-même, ce qu'on pense ! 



mardi 10 février 2015

Une Famille heureuse, Elisabeth Crane

     Et voilà pour le premier roman de février ! Qu'est-ce que ça dit ? Ben ça dans un premier temps:

4ème de couverture :

       Dans la famille Copeland, je voudrais les parents. Gordon, le père déjanté grandiloquent, vaniteux et insignifiant, il est gérant de supermarché , et Jean, la mère courage dévastée par le suicide de son amant.
Je voudrais aussi les enfants : Priscilla, l'ado insupportable et délurée qui ne vit que pour les fringues, les mecs et la télé-réalité ; et Otis, le petit dernier un brin allumé.
       Sans oublier, les aïeuls : Theodore, le grand-père tendre à la tête dans les étoiles, et Vivian, la matrone bourgeoise et venimeuse, férue de potins et de commentaires assassins.
       Résumons : « fille caractérielle, père je-sais-tout, fils gentil et normal, quoiqu'un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité / ayant-une-aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy qui perd la boule. »
      Joyeuse et punchy, la photo a désormais la place d'honneur sur la cheminée. Mais avec de telles personnalités, une chose est sûre, un rien suffit pour tout faire exploser. Le jeu de massacre peut commencer. Faisons confiance à Elizabeth Crane pour mettre le feu aux poudres.

         Ainsi, on est dans une famille de malades ! de grands malades, hein ! C'est en tout cas ce qu'on se dit au premier abord. Puis... on change d'avis... Ils sont peut-être pas si dingues que ça dans cette famille. Peut-être que CETTE famille ne fait que représenter la plupart des petits foyers ordinaires de la société occidentale ? Non ? Ben si, pourquoi pas ? Je vous explique: 

       Dans ce roman, en fait, nous avons accès à l'intérieur de tous les personnages, parce que le narrateur est omniscient. Alors, n'est-il pas temps de s'avouer que l'intérieur de chacun d'entre nous, s'il était dévoilé, serait taxé de folie par autrui? Et bien moi je dis oui, car quelque part, au fond de nous-mêmes, nous sommes tous complètement déjantés ! Ne le prenez pas mal ! Attendez ! 
Présentation des personnages : le père se prend pour une encyclopédie vivante; il retrouve un amour de jeunesse, sauf qu'il a complètement oblitéré l'épisode de leur histoire, et cela va lui faire un électrochoc, il passe de psychorigide à complètement effondré, esthète, presque éthéré. 
La mère, elle, trouve son amant suicidé-pendu (même pas glauque la scène!) et nous fait part (par l'intermédiaire du narrateur) de tout ce qui lui passe par la tête. Folle ? Elle finit par se tourner vers la religion, non par croyance, juste pour pouvoir parler librement et mettre un son sur ses pensées les plus noires.
La fille, tête à claques d'une futilité exacerbée (genre elle rêve de faire carrière dans la télé-réalité, mais même pour ça, elle ne parvient pas à répondre aux questions du casting!) ne jure que par l'apparence. Finalement, elle pourrait bien en tirer profit. Ah!! le pouvoir de l'image dans notre Occident chéri! 
Un petit frère face à son premier amour essaie de comprendre tout cela du haut de ses neuf ans et Elisabeth Crane parvient à faire l'enfant !  Quatre personnages qui finissent par se révéler grâce à ... une certaine forme de passion pour chacun d'entre eux. 
Ajoutons à cela un grand-père atteint d'Alzheimer, père du père, et une arrière-grand-mère, mère du précédent, à l'apparence asentimentale et à l'intérieur frustré. Une famille détonante, quand même ! MAIS peut-être u famille ordinaire. Vue de l'intérieur ...

Elisabeth Crane use d'une ironie intense, d'un style décapant pour nous livrer tous les secrets de ces personnages qui, à eux tous, nous ressemblent bien plus qu'on ne saurait l'avouer. Non, on va pas faire ça là ! En tout cas, cela donne un petit roman (295 pages) très agréable à lire. Je conseille !!!

vendredi 6 février 2015

ÇA VA ÊTRE UN PEU LONG, MAIS POUR MOI CE FUT BON !

Allez, on fait comme si on s'était pas parlé depuis plusieurs mois ! Alors dernier compte-rendu mensuel avant les critiques individuelles de mes lectures. Ouais !  Ce sera plus simple, plus détaillé et sur le vif ! Enfin presque, parce qu'on est déjà le 6 février et que j'ai déjà lu !!! Mais bon. Comme je suis un peu longue à la détente que je n'ai pris cette résolution qu'à la fin de janvier (oui, j'aime bien faire autrement des autres ! c'est vrai quoi ! tout le monde prend des bonnes résolutions début janvier ! c'est chiant de faire comme tout le monde !), alors voici livré ce pavé de 9 livres (c'est vrai, j'y suis allée un peu fort ce mois dernier!) presque tout frais ! 

    Ainsi j'ai commencé avec un petit roman assez court, et pourtant lu sans véritable plaisir. J'aurais aimé vous dire que j'ai apprécié cette étrange atmosphère et ces personnages irréels, mais que nenni. J'ai trouvé le style poussif, et je n'ai pas vraiment saisi l'intérêt de ce livre. Je pourrais me remettre en question, du genre "c'est peut-être moi qui suis un peu bête, limitée, etc..." mais non !! Je m'y refuse ! De bêtise, il ne s'agit point !  D'affinités ici, il est question. J'ai besoin de clarté, de bonne trame narrative, et parfois aussi d'un style particulier, mais pas trop déroutant. Ah !!! Voilà le mot juste !  JE ME SUIS SENTIE DEROUTEE. J'ai refermé le livre avec "une moue dubitative", vous voyez ? 

   Du coup, j'ai piqué le livre de ma fille (pour l'aider à faire sa fiche de lecture). Là au moins, pas de problème avec la trame: on est dans la littérature jeunesse ! Cependant, ça ne se lit pas avec déplaisir. Du point de vue d'un enfant de 10 ans "ça fait peur". Cela peut donc se traduire par le fait que l'auteur est parvenu à instaurer une atmosphère bien particulière. Du point de vue adulte, on se laisse prendre et comme on aime bien les histoires, on a envie de connaître la fin ! 

   Retour de Gordon Zola. Bien que toujours aussi à l'aise avec les jeux de mots qu'on dit "faciles" "oui, mais fallait y penser", j'ai moins aimé cette ... réécriture de La guerre des Gaule, de César que C'est pas sorcier Harry!, lu précédemment. 

  Retour aussi de Karine Giebel, toujours aussi sanguinaire, et ce n'est pas le titre de ce roman qui dira le contraire. Toujours psychologiquement dérangeant aussi, toujours addictif. Ce n'est cependant pas celui que j'ai préféré. Pour moi, c'est pour l'instant Purgatoire des innocents, en novembre (- NB : C'est étrange que le pourri mois de novembre sale, triste et propice aux suicidaires, m'ait apporté autant de satisfaction lecturière... Même pas méchante !  - Fin de NB

     Dans un tout autre registre, je me suis ensuite plongée dans ce roman extraordinaire. Sous couvert de la deuxième personne du singulier (à l'image de Butor dans La Modification, vous voyez?!) l'auteur nous livre une sorte de confidence sur la vie conjugale avec un pervers narcissique. C'est d'autant plus diabolique que c'est réel. Un style intéressant et une analyse du problème qui ne tombe pas dans la plainte ou le gémissement. Un livre dur, dans le sujet, mais très bon et vraiment bien écrit. 

   J'ai entrepris alors de lire un des classiques de la littérature américaine du XXème siècle. La condamnation à mort d'un noir accusé injustement de viol sur une blanche, dans la campagne américaine des années 30. Le présumé coupable est défendu par un juge blanc, persécuté par ses compatriotes pour son entreprise. Le tout vu et raconté par sa fille de 7 ans. Excellent roman, même si on aimerait que cela se passe autrement, et comme les enfants de cet ouvrage, on s'offusque de l'injustice de la justice américaine de cette époque. 

       Cette jeune femme, épouse de Julien Clerc, pour la petite histoire, a écrit ce roman qui constitue mon premier coup de coeur de l'année 2015. Mi roman épistolaire mi roman-... roman !  c'est passionnant et écrit avec une justesse absolue. Certes, on devine vite le fondement des lettres reçues anonymement par la protagoniste, mais ce n'est pas important. Ce qui l'est, c'est le plaisir à tourner les pages inlassablement parce qu'Hélène Grémillon nous a entraînés dans un manège stylistique trop trop bien !

      J'ai mis plus de temps à lire ce roman qui s'est malgré tout révélé d'une grande richesse culturelle... même si tout, ou presque, est fictionnel. C'est drôle dans le même mois de lire, sans le savoir, deux romans qui relatent des faits historiques et sociaux par la voix d'enfants. Mais c'était bon là aussi. Imaginez une Amérique de 1939 gouvernée par un président sympathisant d'Hitler... Imaginez le point de vue des juifs américains... et la présence du KKK... C'est du Tarantino ! !!

   Et de juifs il est encore question dans ce dernier ouvrage de janvier. Mais il est question de façon fantastique. Imaginez vous acheter une maison et dans le grenier de celle-ci vous trouvez Anne Franck, qui aurait finalement échappé aux camps de la mort. Une Anne Franck vieillie, aigrie, et tout ce qui va avec. Cela donne un roman totalement farfelu avec un protagoniste qui devient fou, entre une mère persuadée d'avoir vécue les camps (alors qu'elle est née dans la deuxième moitié des années 40) et qui a élevé ses enfants uniquement dans l'atmosphère glauque d'un perpétuel souvenir aux victimes, et une invitée indésirable, qui finit par devenir le centre de sa vie. Alors oui, c'est drôle, c'est satirique, déjanté, et il fallait oser. 




DECEMBRE C'EST FESTI...VAL !

      Et enfin décembre. Et là, on constatera, pour ceux qui me lisent vraiment depuis le début (mouais, j'en doute ! ) que je termine l'année comme je l'ai commencée, avec un roman de science-fiction. Mais pas n'importe lequel !  Un classique. Et c'était très très bien, un vrai petit plaisir. Lu très vite, mais il me brûlait les doigts (ça se sent là que je suis fatiguée, non ?). On a là une fable qui laisse à réfléchir où, dans une époque future, on brûlerait tous els livres, de façon à e que plus personne ne soit tenté de réfléchir par soi-même...

         Puis Karine Giebel, Lisa Gardfner et Laura Kasischke refont leur apparition pour mon plus grand plaisir. Comme le mois précédent, un véritable orgasme littéraire !  Les deux premières sont toujorus aussi imaginatives en ce qui concerne l'horreur et la dernière revient avec des personnages tout en air ... EXCELLENT MOIS DE DECEMBRE !! Merci mesdames !

      D'autres, des hommes ! , les ont accompagnées. Et j'ai apprécié les deux premiers. David Nicholls, tout d'abord et Pourquoi pas? 
  Léger, drôle, sans sang et plein de sens. Parvenu dans ma liste des intégrales ! 

Ensuite, ce fut Peter James avec Rêves mortels

 Enfin un homme qui va dans le sens écrivanesque de Gardner et Giebel ! Pas drôle du tout  Peter James, mais peintre de personnages aux âmes tourneboulées. Miam !  Carrément !

En revanche (ben oui, ce n'est pas toujours bonne pioche!), j'ai voulu essayer Alexander Mac Call Smith. C'est le troisième monsieur sur les photos. J'ai donc lu Le club des philosophes amateurs...
   Cela se lit vite, mais ça ne laisse pas un souvenir impérissable. Ou alors plutôt celui de l'ennui et de l'interrogation: où veut-il en venir ? Et on n'a pas la réponse en refermant le livre. C'est un peu vain. A mon goût bien sûr ! 

Et voilà ! Une année tout de même assez riche avec de nombreuses bonnes découvertes. Et de moins bonnes. Mais c'est plus rare et, ainsi, d'ailleurs, je saurai à quoi m'en tenir ! SALUT !!!

AAAHHH !!!! NOVEMBRE !!!!!

      Novembre c'était génial ! D'abord parce que j'ai entamé le mois avec un Henri Loevenbruck, un de mes favoris ! Et en plus il est sympa, le monsieur. Eh les gens !! il y a des photos sur mon site de quand je l'ai rencontré ! Et bien oui on en perd son bien-parler ! Mais allez voir à l'occasion : 


Donc, j'ai lu Le Mystère Fulcanelli. Très très bien !  Même si mon préféré reste L'Apothicaire, celui-ci était très intéressant, et ce qu'on apprécie chez l'auteur, c'est sa grande documentation. On sent l'auteur passionné par son sujet quand même !  Un petit bonheur, vraiment !

  Ce roman, de Laura Kasischke pourrait être un coup de coeur, mais je crois que je suis conquise par cette auteure que j'ai décidé de lire entièrement. D'ailleurs, à ce propos, merci à la Médiathèque de Beauvais !! qui les a tous ! YEEESSS !!! Bref, ce dernier est d'une étrangeté terrible, absolument passionnant, avec des personnages toujours aussi éthérés et psychologiquement pas mal (oh ! on s'en fiche un peu quand même que ce ne soit pas francisement correct ! Moi je dis ils sont psychologiquement pas mal, les personnages ! ) Epicetou !

      Et une fois de plus, je découvre des auteurs. Voilà ici venir Lisa Gardner avec Preuves d'amour. Machiavélique, surprenant, personnages plus vrais que natures, une enquêtrice pénible comme on les aime ! Lisa Gardner non plus n'aura plus de secrets pour moi bientôt ! Et hop, je te lirai en entier !  TOC.

     Tout comme Karine Giebel. Ici, c'était Purgatoire des innocents. Ignoble, horrible, des gens tarés, pas un n'échappe à la règle, même ceux qu'on croit "normaux". Comme dans la vraie vie !! Dans ma liste d'auteures à lire intégralement madame Giebel. 


     Après ces lectures féminines, en rien féministes, petit retour vers la gente masculine. On reste dans la veine du thriller quand même avec Celle qui en savait trop, de Lindwood Barclay. Mais quand même, c'est très léger. Je peux vous certifier que ces dames sont beaucoup plus dures que ces messieurs. Il n'y a que les auteurs masculins français de thrillers qui les égalent, comme Franck Thilliez. Lindwood Barclay est trop gentil. Il n'en reste pas moins que la lecture de son roman fut agréable... comme celle d'un pur roman de gare. Mais lisez-le si vous voulez de la lecture simple, des polars pas trop sanglants et psychologiquement sans surprise réelle. 

      Enfin, voici ce qui a terminé ce mois de découvertes, toutes très bien d'ailleurs ! Je voulais essayer monsieur "Zola" et ce fut excellent. Un jeu de mots à chaque ligne, un appel à une culture étendue, tout est tourné en dérision. J'ai ri !!! Comme une malade ! Et même qu'on me regardait bizarrement ! Et pourtant, je joue souvent de discrétion. Mais là, je me suis faite avoir. Je conseille en cas de morosité. Cela fait du bien aux zygomatiques. Mais je conseille aussi aux gens heureux, car cela fait du bien tout court ! 


SEPTEMBRE, C'EST FAIT, 

OCTOBRE A DOUBLE ORIENTATION


Septembre est le mois qui m'a vue commencer à emprunter des livres à la bibliothèque. Et c'est là que je me suis perdue moi-même ! Je suis devenue boulimique, compulsive, maladive (en matière de lecture, hein !  sinon, je ne souffre d'aucun trouble alimentaire, psychologique ou physique... pas à ma connaissance en tout cas). Mais c'est également là aussi que j'avais fait le premier article, c'est-à-dire le compte-rendu de mes lectures de septembre 2014. Alors si vous voulez savoir vous y allez, sinon ... Ben non seulement vous faites ce que vous voulez, mais en plus je m'en fiche. Moi je m'éclate avec mes CR et même s'ils ne sont pas lus, bentanpi ! 
Allez, octobre !

     

       Cette charmante dame, c'est Alice Munroe, et c'est elle qui m'a fait débuter octobre avec beaucoup de sérieux. Cet ouvrage, Trop de bonheur, est un recueil de nouvelles. Cela faisait un certain temps que je voulais la lire, la découvrir, car j'entendais (et lisais) vanter cette auteure partout. Et pour cause !! Mais ... Alors ... Stylistiquement, c'est bon (et encore, c'est traduit, ça doit être excellent en v.o. sauf que je suis une nullarde en anglais, scolaire, quoi ! ). Donc, excellent stylistiquement, mais je ne me suis pas vraiment éclatée... Je n'ai pas dévoré. Cependant, je ne veux pas critiquer négativement cette auteure, déjà parce que je ne suis personne en face d'elle, c'est juste mon impression de lectrice que je livre, certainement pas une critique de son travail. C'est juste que ce n'est pas mon style. Mais j'aurai essayé !!






  J'ai enchaîné ensuite avec un essai. C'est rare, mais celui-ci aussi je le convoitais depuis un moment. Bon inutile de préciser que rien à voir avec précédemment. En fait, vue la controverse sur cet écrit, ça m'a donné envie. Ben oui, les controverses, les conflits, les discussions houleuses... ça fait vendre du livre !! (euh... celui-là, je l'ai emprunté ...) Et bien, c'était pas mal du tout. L'auteur défend la CULTURE française et surtout la CULTURE française, sans condamner pour autant l'apport des autres cultures. Il s'agit seulement de conserver nos bases, conserver ce qui a fait notre patrimoine culturel, littéraire, historique, etc... Ne pas remiser dans les greniers des écrits qui ne correspondraient plus à l'ère du temps... Ce qui est faux pour la plupart car cette plupart justement a une portée universelle et intemporelle. C'est là qu'il faut savoir lire entre les lignes et donner de l'interprétation. Car ce sont ces hommes et ces femmes d'idées des siècles passés qui nous offrent une peinture de la société, des valeurs, et de l'homme en général, homme qui n'a pas beaucoup changé depuis plusieurs millénaires, au final !  Tirons des leçons, ne cherchons pas à bâtir sur les ruines des générations précédentes, pensons davantage à utiliser leurs bases et améliorons les choses ...

      Voilà qui est un peu plus léger, bien que très très bien. Peut-être avez-vous remarquer ce jeune monsieur, un petit air de famille avec ... avec ? avec qui ? Ben, si vous ne l'avez pas vu je ne vous dirai rien. Et même si son illustre papa écrit mieux, on ne fera pas d'amalgame. Joe Hill a un style différent, mais sincèrement, malgré une petite longueur à un moment, je dirai ... au milieu du roman, Nosferta2 est ... fantastique ! Facile ça ! Le diable est un sujet aussi indémodable et renouvelable à souhait que la quête du bonheur, l'amour, ou le potentiel de violence en chacun de nous ! 

  Et ainsi, j'ai terminé octobre avec un autre Anna Gavalda, ce qui m'a réconciliée un peu. Et celui-ci est piquant. Simple à lire et vrai à la fois. J'ai passé un très bon moment. Court, mais bon...