mardi 30 septembre 2014

Petit bilan de septembre

J'ai lu, lu et encore lu ! et vous dire le bonheur éprouvé relèverait de l'indécence. Et comme je n'appartiens pas à cette catégorie raconteuse de ses débordements nocturnes (ou diurnes, hein ! c'est selon ! ), je m'abstiendrai de dévoiler le plaisir intégral devant tant de lectures et me contenterai de vous rapporter mes impressions sans débordements lyriques. En tous les cas, je vais essayer. Cela ne devrait pas être facile car j'aime bien, oui, j'aime bien ! dépasser les limites. Et pitanpi si cela déplaît. C'est mon blog, je fais ce que je veux.
Ainsi j'ai commencé septembre légèrement, rentrée oblige. Il ne fallait pas non plus insister sur les efforts à faire ! Et c'est Guillaume MUSSO qui a ouvert le bal... Ouais, trêve de commentaires déplacés. D'abord, c'est ma maman qui me l'a prêté. Alors il fallait bien que je le lise pour lui faire plaisir ... OK, je ne vais pas m'enfoncer davantage dans le mensonge et la mauvaise foi. Alors premièrement, si, c'est vrai, c'est ma maman qui me l'a prêté. Mais deuxièmement, je l'ai lu vite. Comme ses précédents. Que j'ai tous lus. Oui ! ça, c'est fait, c'est dit, on n'y revient plus ! ou plutôt si : j'avais adoré le premier lu Et après. De ce fait, j'ai voulu continuer. A chaque fois, ça se lit vite, c'est fluide, agréable... Mais on oublie vite la trame. Il faut bien l'avouer. D'ailleurs pour l'avant-dernier, c'est parce que j'en avais fait la chronique sur mon site que je m'en souviens ! Elle est là  http://www.christelle-pigere-legrand.com/demain-guillaume-musso.php
Central Park n'échappe pas à la règle, même si, il faut bien l'avouer, j'ai passé un bon moment. Il n'y a qu'à la fin, ce dénouement qui semble tellement invraisemblable !  Bon, en même temps, on est dans la fiction, MUSSO est écrivain et il a le droit de faire ce qu'il veut. C'est vrai. Mais quand même, là, c'était un peu tiré par les cheveux. Allez ! j'arrête de le casser ! il a trouvé le bon filon et s'est déniché un sacré public, lui au moins ! Et puis en plus je l'ai vu pour de vrai. Et j'ai surtout vu cette "queue" de femmes (si si !!) de tous âges qui patientait gentiment afin de recevoir sa signature et échanger quelques mots avec lui. http://www.christelle-pigere-legrand.com/auteur/guillaume-MUSSO.php

J'ai enchaîné ensuite avec un autre roman prêté, par mon amie, Derrière la haine de Barbara ABEL. Une histoire de voisinage, avec des personnages bien machiavéliques et complètement barrés. Excellent. Des gens déjantés mais plus de vraisemblance que dans le précédent roman cité, quand même. Et l'écriture de Barbara ABEL est savoureuse. Là aussi, on lit vite, on avale, on dévore !

Guillaume a un frère, Valentin. MUSSO. Forcément. Une fois de plus, je ne veux pas enfoncer le grand, mais vraiment, je préfère son petit frère. Dans l'écriture s'entend. J'ai un peu légèrement juste un peu dépassé l'âge où je me pâme devant des physiques ! Eh, oh !
Bon, donc là, j'ai lu La ronde des innocents, roman qu'il avait dédicacé à moi toute seule lors du salon de Saint-Maur en 2012 ! http://www.christelle-pigere-legrand.com/auteur/valentin-musso.php et il était très bien ce roman. Si je ne m'abuse, je crois que c'est son premier. Un petit thriller qui tient autant de la psychologie que du suspens, avec toujours des ingrédients de culture comme il a su le faire pour l'autre roman que j'avais lu de lui Les cendres froides sur les lebensborn.

Après cela, je me suis fait un petit plaisir avec deux Harlan COBEN. Je suis un peu fan, mais il est vrai que ce qui s'applique à Guillaume MUSSO finit par s'appliquer à COBEN. Cependant, je suis fan et je serai de mauvaise foi : c'était génial et même que je me souviens... du premier en tout cas ! C'était A quelques secondes près. L'originalité, c'est que c'est un roman comme un épisode de série, puisqu'on retrouve le neveu de Myron Bolitar, Mikey et qu'il se termine sans se terminer. On sait qu'il va y avoir une suite. D'ailleurs, c'est pour cela qu'il vaut mieux s'en souvenir. Mais j'aime ça. Et en plus, là aussi, on lit vite et le suspens n'est jamais en rade. Dans le deuxième de COBEN, Tu me manques, c'est ce que j'appelle le concernant un roman indépendant, où les personnages ne nous sont pas familiers, même s'ils nous ressemblent toujours un peu. C'était plutôt pas mal (litote ! ) d'autant que, aussi loin que je m'en souvienne, il me semble que c'est la première fois chez cet auteur que l'héroïne est une femme. Et j'aime bien quand les écrivains masculins se mettent dans la tête d'une femme. Déjà, on sait qu'ils ont fait des efforts, parce que ce n'est quand même pas une grande habitude chez eux, mais en plus, ça donne une idée de "comment ils nous voient à l'intérieur". Bon, un peu conventionnel, certes, mais un très bon moment de lecture. Pis d'abord, on critique pas Harlan COBEN...

Les deux suivants, je les ai empruntés à la médiathèque. Il s'agit de deux livres que j'avais repérés il y a un petit moment en lisant mon magazine préféré (c'est cucul ça non ?) LIRE. Ils 'agit dans un premier temps de Le livre, de René BELLETTO. Je sors légèrement de ma bulle policier-thriller, mais pas complètement, car il est étrange ce livre et malgré une écriture plus élaborée que chez les précédents, il se lit très vite car très passionnant. Et il se finit... sans se finir. Mais pas à la façon d'Harlan COBEN. Plutôt façon nouvelle. La chute laisse présager de nombreuses choses mais seul le lecteur a le pouvoir de les imaginer. Et tout seul, car malgré tout une suite ne s'impose pas. Ce serait gâcher cette prouesse littéraire. De multiples possibilités s'offrent au lecteur abandonné, et ça, c'est de l'art stylistique (oui, je connais des mots intellectuels).

L'autre emprunt c'est La vie devant ses yeux de Laura KASISCHKE, une auteure (beurk! pour cette féminisation du mot) que je "convoitais" depuis un petit moment et plusieurs de ses romans figurent dans ma PAL. La lecture de celui-ci m'a donné envie pour la suite. Excellent. Psychologique et extraordinaire. Pile-poil pour la quarantenaire, bientôt, que je suis. L'écriture est formidable, la construction sans faille, le style limpide et tout y est. Ici aussi, la chute est phénoménale, bien que plus éclaircissante que pour le roman de BELLETTO. Donc là, c'est sûr, c'est certain, c'est vrai, je renouvellerai l'expérience et compte bien me faire tous les romans de cet auteure  (beurkbis)

Enfin, hier soir (oui hier soir, c'est comme ça ! ), j'ai lu un roman de littérature jeunesse parce que ma fille participe avec son école au prix du jeune lecteur, et elle aura 5 nouveautés à lire pour élire son préféré. Le premier de sa liste était Le miroir brisé de Jonathan COE. Eh bien, je dis que c'était plutôt pas mal. Outre l'auteur, quand même un peu reconnu dans le monde de la littérature contemporaine, l'histoire est sympathique et surtout, beaucoup plus profonde qu'il n'y paraît. Apparemment, ce qui a agacé ma fille (10 ans) ce sont les descriptions. Avec un regard adulte, on dira que ces dernières sont pourtant indispensables à la bonne marche de ce petit roman.

Et voilà donc pour ce bilan de septembre (mois de la rentrée, mois de l'automne, mois de Notre-Dame des Douleurs, ben oui, mois de l'équinoxe donc, j'ai déjà dit l'automne, et ça, il paraît que c'est puissant pour les passionnés de sciences occultes), Cette année, Septembre, c'était pour moi plein d'occasions de me plonger dans les livres et je pense que j'ai été plus hétéroclite que les mois précédents.

On va voir pour les prochains. J'ai commencé un recueil de nouvelles d'Alice MUNROE, Trop de bonheur. Il fera l'objet de mon prochain article. Sur ce, bonnes lectures, n'hésitez pas à piocher vos idées dans les titres du dessus, et si ça ne vous plaît pas, et bien dites-le !

mercredi 3 septembre 2014

DE LA JUSTIFICATION D'UN "blog" QUAND ON A UN SITE ...


Ben oui ! Pourquoi ? Et bien je vous laisserais bien chercher vous-même. Après tout, pourquoi toujours éprouver le besoin de se justifier? Je fais ce que je veux, non ? Et vous faites ce que vous voulez. Si vous avez envie de venir visiter ce "blog" pour y découvrir quelques avis de mes lectures faites ou en cours (et c'est tout car je n'ai pas encore trouvé le moyen de faire la critique d'un livre que je n'aurais pas lu... Mais j'essaierai peut-être à l'occasion. C'est un exercice comme un autre !), bref ! si vous voulez venir ici, vous êtes tout aussi libres que moi avec ma petite liberté de créer un "blog" pour parler livre. Je peux parler toute seule (je sais bien faire, ça ! ) mais je peux aussi m'adapter si vous voulez mettre votre propre avis, discuter de tel roman que nous aurions lu en commun, nous cultiver ensemble, ou nous abêtir encore davantage en tombant dans le bovarysme, ... Faites tout comme vous voulez ! De mon côté, je ne me gênerai pas pour exercer cette liberté d'action ! On peut aussi parler écriture, de la difficulté d'écrire aujourd'hui ou de la difficulté d'écrire en mettant en marge nos propres émotions, par exemple. Bon je dis ça, parce que c'est mon problème actuel. Ecrire sans qu'on y voit la désillusion. Et là, je suis bien ennuyée parce que, comme le dit Michel Onfray, aujourd'hui, les gens écrivent pour parler d'eux. Où sont les idées universelles dans la littérature contemporaine ? Alors je n'écris pas. Ou j'écris pour moi, mais cela ne mène à rien. Donc, comme cependant j'aime, j'adore écrire (si, si !!! ), écrire sur ce qu'on aime, ça peut être un palliatif. Bah voilà, vous l'avez la justification du "blog". 
Hein, pardon ? Pourquoi un blog quand on a un site ? Oh, éh, ça va ! j'ai déjà répondu à la première partie de la question ! et je vous rappelle que je suis libre ici ! c'est mon espace ! A MOI !
euh... OUI .... BIENVENU QUAND MEME